La Convention du patrimoine mondial est l'un des instruments internationaux les plus efficaces pour protéger les sites naturels les plus extraordinaires de la planète, caractérisés par leur beauté naturelle ou leur biodiversité exceptionnelle, leurs écosystèmes et leurs valeurs géologiques. La Convention a permis la reconnaissance internationale d'environ 3 500 000 km2 (plus que la superficie de l'Inde) dans plus de 250 sites terrestres et marins répartis dans plus de 100 pays, et bien que certaines lacunes subsistent dans la Liste du patrimoine mondial, celle-ci protège actuellement un échantillon extrêmement précieux de notre patrimoine naturel.
Les dons les plus précieux de la nature à l'humanité
Reconnaissance internationale du patrimoine naturel le plus exceptionnel de la planète, protégeant environ 3 500 000 km² (plus que la superficie de l'Inde) dans plus de 250 sites répartis dans plus de 100 pays.
Un paradis menacé
Les sites naturels du patrimoine mondial représentent environ 8 % de la surface totale couverte par les plus de 280 000 zones terrestres et marines protégées dans le monde. Pourtant, ils sont soumis à une pression croissante en raison du changement climatique, des espèces envahissantes et des effets négatifs causés par les industries extractives et le tourisme.
Notre mission
Poursuivre la conservation à long terme de la biodiversité et le développement durable par l'application la plus complète et la plus large possible de la Convention du patrimoine mondial pour le bénéfice des générations actuelles et futures.
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Chiffres-clés
Plus de 3,5 millions de km2 protégés au total, dont 60 % de zones marines
Environ 8 % de la surface totale couverte par les plus de 280 000 zones terrestres et marines protégées dans le monde
257 sites naturels (dont 39 mixtes) du patrimoine mondial dans 111 pays
2/3 des sites naturels sont des sources d'eau essentielles
Près de la moitié des sites préviennent les catastrophes naturelles telles que les inondations ou les glissements de terrain.
Plus de 90 % des sites naturels créent des emplois et génèrent des revenus grâce au tourisme et aux loisirs.
Les forêts du patrimoine mondial absorbent environ 190 millions de tonnes de CO2 chaque année (soit l'équivalent de la moitié des émissions annuelles de CO2 du Royaume-Uni dues aux combustibles fossiles).
Les sites marins et côtiers abritent 15 % des actifs mondiaux de carbone bleu
Exemples de réussite
Retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril
Grâce au soutien international et à une action conjointe sur le terrain, plusieurs sites tels que le Parc national Sangay (Équateur), le Parc national du Simien (Éthiopie), le Parc national de la Comoé National Park (Côte d’Ivoire), le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) et le Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo) ont été retirés de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Sortir les communautés locales de la pauvreté
Les sites du patrimoine mondial contribuent au bien-être humain et sont des moteurs importants du développement socio-économique régional. Depuis l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en 1999, le Parc de la zone humide d’iSimangaliso (Afrique du Sud) a généré plus de 12 000 emplois et une croissance de 80% du tourisme durable. Au Parc national du lac Malawi (Malawi), le statut de patrimoine mondial aide les communautés locales à protéger la biodiversité des poissons.
Engagement du secteur des entreprises à protéger le patrimoine mondial
Plus de 50 entreprises et associations industrielles ont adopté des politiques de sauvegarde des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO dans divers secteurs, notamment les industries extractives, l'hydroélectricité, la finance et l'assurance. Ces politiques sont connues sous le nom d’ engagement de respecter les sites du patrimoine mondial en tant que zones d’exclusion (« no-go areas »).
Protection des dernières forêts tropicales intactes d'Afrique
Depuis 2002, l'Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique centrale (CAWHFI) a renforcé la protection de plus de 225 000 km2 de forêts tropicales dans le bassin du Congo.
Sauver les sites naturels du patrimoine mondial des catastrophes et des situations d'urgence
En 2006, le Centre du patrimoine mondial a lancé le fonds de conservation le plus rapide au monde, le Fonds d'intervention d'urgence (RRF), afin de financer des initiatives destinées à réduire l'impact des catastrophes et des situations d'urgence affectant les sites naturels du patrimoine mondial de l'UNESCO. Depuis lors, plus de 25 sites ont été soutenus, contribuant ainsi à la protection de plus de 300 000 km2 d'aires protégées.
Domaines d'intervention
Les dons les plus précieux de la nature à l'humanité
Les sites naturels du patrimoine mondial contiennent certaines des zones naturelles les plus précieuses de la planète, reconnues comme ayant une valeur universelle exceptionnelle (VUE) pour l'humanité en raison de leur importance mondiale pour la conservation de la nature. À ce jour, 257 sites naturels sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, dont 218 sites reconnus pour leur valeur naturelle et 39 sites mixtes (reconnus selon des critères à la fois naturels et culturels). La Convention du patrimoine mondial fixe les normes internationales les plus élevées pour l'intégrité, la protection et la gestion d'environ 3 500 000 km2 (plus que la superficie de l'Inde) dans plus de 100 pays.
D'une superficie allant de moins de 1 km2 dans la Vallée de Mai (Seychelles) à près de 700 000 km2 dans les Terres et mers australes françaises (France), les sites naturels du patrimoine mondial constituent des habitats essentiels pour de nombreuses espèces emblématiques et abritent une beauté naturelle unique, des paysages époustouflants, des processus écologiques rares et une biodiversité exceptionnelle. Ces sites comprennent de nombreux lieux emblématiques tels que le Parc national du Serengeti (Tanzanie) qui accueille la plus grande migration de mammifères terrestres au monde, le musée vivant de l'évolution des Îles Galápagos (Équateur), le Parc national de Yellowstone (États-Unis d'Amérique) connu pour sa faune et ses nombreuses caractéristiques géothermiques et le plus grand système de récifs coralliens au monde, la Grande barrière de corail (Australie). Les sites naturels du patrimoine mondial abritent un tiers des éléphants, tigres et pandas encore présents sur la planète, ainsi qu'un grand singe, un rhinocéros et un lion sur dix. Ils sont souvent le dernier refuge d'espèces menacées d'extinction, telles que le vaquita, le gorille de montagne et l'orang-outan.
Des millions de personnes dépendent directement des innombrables avantages et services que ces sites peuvent fournir, en soutenant leurs moyens de subsistance et leur bien-être. Plus de 90 % des sites naturels classés créent des emplois et tirent des revenus du tourisme et des loisirs. Deux tiers des sites naturels sont des sources d'eau essentielles et près de la moitié contribuent à prévenir des risques tels que les inondations ou les glissements de terrain. Ils jouent également un rôle central dans la régulation du climat et le piégeage du carbone, les forêts du patrimoine mondial absorbant environ 190 millions de tonnes de CO2 chaque année (soit l'équivalent de la moitié des émissions annuelles de CO2 du Royaume-Uni dues aux combustibles fossiles). Les sites marins et côtiers jouent également un rôle essentiel dans l'atténuation des impacts climatiques en stockant 1,3 milliard de tonnes de carbone (appelé carbone bleu) dans les herbiers marins, les marais côtiers et les mangroves, ce qui représente 15 % des actifs mondiaux de carbone bleu.
Un paradis menacé
Les sites naturels du patrimoine mondial représentent environ 8 % de la superficie totale couverte par les plus de 280 000 zones terrestres et marines protégées dans le monde. Pourtant, ils sont soumis à une pression croissante. Selon l'UICN, l'organe consultatif officiel sur la nature dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial, le changement climatique, les espèces envahissantes et les effets négatifs du tourisme sont actuellement les trois menaces les plus importantes. Parmi les autres menaces majeures figurent le braconnage, les infrastructures planifiées telles que les routes, les barrages, les projets miniers, pétroliers et gaziers, ainsi que les conflits.
À ce jour, 16 sites naturels du patrimoine mondial figurent sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le changement climatique est cependant la menace qui croît le plus rapidement pour le patrimoine naturel mondial, le nombre de sites fortement menacés par le changement climatique ayant presque doublé au cours de la dernière décennie. Les forêts, les récifs coralliens et les glaciers figurent parmi les écosystèmes les plus touchés. Les zones humides, les deltas de faible altitude, le pergélisol et les écosystèmes sensibles aux incendies sont également touchés.
Près des deux tiers des forêts situées dans les sites du patrimoine mondial sont menacées par des pressions exercées par l'utilisation des terres et les risques liés au climat, tels que les incendies de forêt. Une première évaluation scientifique mondiale des émissions et du piégeage des gaz à effet de serre dans les forêts du patrimoine mondial a révélé qu'au moins 10 sites étaient des sources nettes de carbone depuis 2000 et qu'un seul évenement climatique pourrait faire passer une forêt de l'état de puits de carbone à celui de source.
Les récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial, tels que la Grande barrière de corail (Australie) (le plus grand système de récifs coralliens au monde) , l'atoll d'Aldabra (Seychelles) dans l'océan Indien (le deuxième plus grand atoll corallien au monde) et le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) dans l'Atlantique (la plus grande barrière de corail de l'hémisphère nord) ont été touchés par des épisodes dévastateurs de blanchissement au cours des dernières décennies. Une première évaluation scientifique mondiale des impacts du changement climatique sur les récifs coralliens du patrimoine mondial a révélé que d'ici 2040, tous les récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial pourraient faire face à des épisodes annuels sévères de blanchissement au moins deux fois par décennie.
Les glaciers du patrimoine mondial reculent à un rythme accéléré depuis 2000 en raison du réchauffement climatique. Ils perdent actuellement 58 milliards de tonnes de glace par an, soit l'équivalent de la consommation d'eau annuelle combinée de la France et de l'Espagne, et sont responsables de près de 5 % de l'élévation du niveau de la mer observée à l'échelle mondiale. Les glaciers d'un tiers des 50 sites glaciaires du patrimoine mondial sont condamnés à disparaître d'ici à 2050, quels que soient les efforts déployés pour limiter l'augmentation des températures. Il s'agit notamment des derniers glaciers d'Afrique, comme dans le Parc national du Kilimandjaro (Tanzanie), ainsi que d'autres sites emblématiques d'Europe et d'Amérique du Nord, tels que les Dolomites (Italie), les Pyrénées - Mont Perdu (France, Espagne) et le Parc national de Yosemite (États-Unis d'Amérique).
En raison des risques environnementaux et sociaux qu'ils comportent, les projets de développement d'infrastructures constituent une menace majeure pour le patrimoine mondial, avec près d'une centaine de sites affectés par des routes proposées ou réalisées (Parc national d'Iguaçu au Brésil), des projets miniers, pétroliers et gaziers (Parc national des Virunga en République démocratique du Congo). Une autre menace importante est la construction de barrages, avec plus de 50 sites du patrimoine mondial signalant des impacts potentiels de projets d'infrastructures hydrauliques en cours ou prévus, comme la Réserve de gibier de Selous en Tanzanie, où vit le rhinocéros noir, une espèce en danger critique d'extinction.
La pression exercée sur les sites naturels par le tourisme massif s'accroît également. Chaque année, les sites naturels du patrimoine mondial reçoivent plus de 100 millions de visiteurs et des projets d'infrastructures touristiques ont été signalés dans plus de 30 sites, tels que Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe), la plus grande chute d'eau du monde, et les Volcans du Kamchatka (Fédération de Russie), qui abritent la plus grande variété de poissons salmonidés connue au monde.
L'impact des espèces envahissantes fait également partie des principales menaces qui pèsent sur les sites naturels du patrimoine mondial et sur la biodiversité qu'ils contribuent à protéger. Avec les effets du changement climatique, le problème risque de s'aggraver. Selon les Perspectives du patrimoine mondial de l'UICN, plus de 100 sites sont touchés par les espèces envahissantes, en particulier les sites insulaires. Par exemple, dans le Parc national Alejandro de Humboldt (Cuba), les arbres exotiques envahissants transforment l'habitat en poussant beaucoup plus vite que les arbres indigènes. Les poissons (principalement les truites), les chats et les rongeurs, notamment les rats, sont d'autres espèces envahissantes qui menacent des sites naturels du patrimoine mondial tels que Rennell Est (Îles Salomon).
Soutenez-nous: Devenez un gardien de l'avenir
Si les sites naturels du patrimoine mondial ne sont pas protégés de manière adéquate, leurs valeurs uniques pourraient être endommagées ou perdues de manière irréversible. Une gestion efficace et des ressources suffisantes sont essentielles pour surmonter les menaces qui pèsent sur ces sites. Pourtant, le manque de financement à long terme est une préoccupation majeure pour près de la moitié des sites naturels du patrimoine mondial.
Jouez votre rôle et soutenez le travail essentiel effectué pour protéger les lieux les plus précieux de notre planète. Parce que nous sommes tous des gardiens de l'avenir.
Notre mission: Rassembler les nations pour protéger une nature exceptionnelle
La Convention du patrimoine mondial rassemble presque tous les pays du monde autour d'un objectif commun de conservation des sites naturels et culturels les plus exceptionnels. Cependant, la Convention ne s'adresse pas seulement aux gouvernements, elle rassemble également d'autres parties prenantes et détenteurs de droits, notamment les communautés locales et les peuples autochtones, le secteur privé et d'autres encore.
La mission du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO est de poursuivre la conservation à long terme du patrimoine naturel et culturel mondial par l'application la plus complète et la plus large possible de la Convention du patrimoine mondial par toutes les parties prenantes. Parmi les tâches du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO figure le suivi de l'état de conservation des sites. L'UNESCO fournit également une assistance technique, renforce les capacités des acteurs impliqués dans la conservation du patrimoine et soutient des projets qui améliorent la protection et la gestion efficaces et équitables du patrimoine mondial dans l'intérêt des générations actuelles et futures.
L'Afrique est une priorité mondiale pour l'UNESCO. La conservation, l'utilisation durable et la gestion des sites forestiers d'Afrique centrale, et en particulier du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la République centrafricaine, bénéficient depuis 2002 des activités de l'Initiative pour le patrimoine forestier mondial d'Afrique centrale (CAWHFI). Elle vise à renforcer la gestion des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO dans le bassin du Congo tout en améliorant leur intégration dans les différents paysages écologiques de la région. Des efforts importants sont déployés pour soutenir les sites naturels du patrimoine mondial touchés par des conflits civils, tels que le Parc national du Manovo - Gounda St. Floris (République centrafricaine) et le Complexe W-Arly-Pendjari (Bénin, Burkina Faso, Niger). Un soutien supplémentaire a également été obtenu pour la surveillance des éléphants et des girafes dans le Parc national de la Garamba et pour l'atténuation des conflits et la protection de l'accès légitime aux ressources naturelles dans la Réserve de faune à okapis en République démocratique du Congo.
Les sites marins du patrimoine mondial sont à la pointe des efforts de conservation marine dans de nombreux pays. Lancé en 2005, le programme marin du patrimoine mondial a pour mission d'assurer une conservation efficace des zones marines existantes et potentielles de valeur universelle exceptionnelle afin de garantir leur maintien et leur prospérité pour les générations à venir. Pour remplir sa mission, le programme s'articule autour de trois axes : le suivi de l'état de conservation des sites, la mise en relation des gestionnaires de sites et la mise en place d'un leadership climatique dans l'ensemble du réseau de sites marins. Parmi les initiatives, citons la recherche sur la biodiversité marine grâce à l'ADN environnemental (eDNA), le renforcement de la résilience des récifs coralliens inscrits au patrimoine mondial grâce à l'initiative Récifs résilients, et le comblement des lacunes en matière de science du climat.
L'engagement des communautés locales est un aspect clé de la Convention du patrimoine mondial pour protéger les droits culturels et autres droits humains, renforcer les capacités des gardiens du patrimoine local et assurer un soutien plus large et à long terme au patrimoine mondial. En plus de soutenir la mise en œuvre d'une politique spécifique sur le patrimoine mondial et le développement durable, l'UNESCO a lancé, avec d'autres partenaires des Nations unies, l'initiative COMPACT (Community Management of Protected Areas for Conservation) en 2000. Récemment, le programme a soutenu des projets communautaires dans le Delta de l'Okavango (Botswana) et dans le Parc Maloti-Drakensberg (Lesotho/Afrique du Sud). Entre autres activités, l'UNESCO soutient des initiatives communautaires dans le Parc national du lac Malawi (Malawi), contribuant à la protection de l'extraordinaire biodiversité piscicole du lac.
Le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO mantient également un dialogue étroit avec le secteur des entreprises afin de protéger les sites du patrimoine mondial des activités industrielles nuisibles et des activités à grande échelle. À ce jour, plus de 50 entreprises et associations industrielles ont adopté des politiques de sauvegarde des sites du patrimoine mondial dans divers secteurs, notamment dans les industries extractives, l'hydroélectricité, la finance et l'assurance.
Pour combler les lacunes de la Liste du patrimoine mondial, le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO apporte un soutien technique aux États parties dans la préparation des dossiers de proposition d'inscription. Ce soutien a permis l'inscription de plusieurs sites naturels importants dans la région africaine, notamment le Delta de l'Okavango (Botswana), l'Erg du Namib (Namibie), le Parc national de l'Ivindo (Gabon) et le premier site transfrontalier tripartite au monde, Trinational de la Sangha (Cameroun, République centrafricaine, Congo).
Ressources
Autres ressources pertinentes sur le patrimoine mondial naturel
- Gérer le patrimoine mondial naturel
- Perspectives du patrimoine mondial de l'UICN 3
- Patrimoine Mondial n°102 - Le secteur privé s'implique
- Patrimoine Mondial n°100 – Changement climatique
- Patrimoine Mondial n°98 - La surveillance du Patrimoine mondial depuis l'espace
- Patrimoine Mondial n°96 - Patrimoine mondial et Biodiversité
- Patrimoine Mondial n°89 - Patrimoine mondial et zones humides
- Cahiers n°40 – Engager les communautés locales dans la gérance du patrimoine mondial
- Cahiers n°37 – Adaptation des sites du patrimoine mondial face au changement climatique – un guide pratique