Centres de catégorie 2 pour le patrimoine mondial placés sous l’égide de l’UNESCO
Ces dernières années, le contexte de la formation et de la recherche dans le domaine du patrimoine mondial a connu des changements importants et rapides, parmi lesquels l’émergence de nombreuses institutions nouvelles proposant désormais des programmes de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial. Une étape importante a été franchie avec la création, dans différentes régions du monde, d’institutions pour le renforcement des capacités spécialisées dans le patrimoine mondial, qui se sont vu accorder le statut de « Centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO ».
Ces organisations ne font pas partie juridiquement de l’Organisation, mais lui sont associées par des accords officiels approuvés par la Conférence générale et ont pour mission de contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de programme de l’UNESCO (dans le cas précis, la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial).
Elles sont financées directement par l’État membre sur le territoire duquel elles sont situées, mais leur champ d’action s’étend au-delà de ses frontières. Certaines ont une vocation régionale, alors que d’autres couvrent plusieurs régions ou sont organisées autour d’une thématique. Beaucoup se consacrent au renforcement des capacités et à la recherche, alors que d’autres sont constituées en fondations ou en fonds pour soutenir des activités réalisées par d’autres organisations.
Centres de catégorie 2 pour le patrimoine mondial placés sous l’égide de l’UNESCO établis à ce jour
Chine
2007
whitr-ap.org
Lettre d'information
Accords 2015
Fiche descriptive Rapport 2017
Rapport 2016
Rapport 2015
Rapport 2014
Rapport 2013
Évaluation 2014
Afrique du Sud
2007
www.awhf.net
Accords 2010
Fiche descriptive
Rapport 2019
Rapport 2018
Rapport 2017
Rapport 2016
Rapport 2015
Rapport 2014
( Rapport 2013français)
Évaluation 2014
Bahreïn
2009
arcwh.org
Accords 2010
Fiche descriptive
Rapport 2019
Rapport 2018
Rapport 2017
Rapport 2016
Rapport 2015
Rapport 2014
Rapport 2013
Indonesia
2017
Chine
2011
unesco-hist.org
Ce centre de catégorie 2 est affilié au secteur des sciences naturelles de l’UNESCO, tout en étant aussi en relation avec le patrimoine mondial. Ce centre, appelé Centre international sur les technologies spatiales au service du patrimoine culturel et naturel, est hébergé par le Centre of Earth Observation and Digital Earth (CEODE) en Chine.
Pour plus d’informations, voir la page Internet de l’UNESCO sur les sciences naturelles et ci-dessous.
Fiche descriptive
Rapport 2017
Rapport 2016
Rapport 2015
Rapport 2014
Norvège
2003
nwhf.no
Le label de Centre de catégorie 2 accordé à la Fondation nordique du patrimoine mondial n’a pas été renouvelé par le Conseil exécutif de l’UNESCO à sa 195e session en 2014, en accord avec le gouvernement norvégien.
Rapport sur les Institutes et Centres de catégorie 2 - Décision 195 EX/12
Accords 2008
Fiche descriptive Rapport 2014
Rapport 2013 2013 Evaluation
the Republic of Korea
2018
On 26 December 2018, the Government of the Republic of Korea proposed to the Director General the establishment of the International Centre for the Interpretation and Presentation of World Heritage Sites as a Category 2 Centre under the auspices of UNESCO.
Draft Agreement
Executive Board (207 EX/15.IX)
Feasibility Study
Les centres de catégorie 2 liés au patrimoine mondial travaillent dans le cadre d’une stratégie globale et de manière coordonnée.
Leurs activités sont censées contribuer à la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités, ainsi qu’aux politiques et programmes approuvés par les organes directeurs de la Convention, Assemblée générale des États parties et Comité du patrimoine mondial. Ils sont en contact permanent avec le Centre du patrimoine mondial et participent à un grand nombre d’initiatives et de programmes relatifs au patrimoine mondial, et notamment au processus de rapport périodique.
Les centres de catégorie 2 liés au patrimoine mondial se réunissent aussi régulièrement pour partager leurs expériences et harmoniser leurs activités.
Sept réunions de coordination
ont eu lieu jusqu’à présent.
Avril 2019 (Manama, Bahreïn)
Février 2018 (Robben Island, Afrique du sud)
Novembre 2016 (Dehradun, Inde)
Mai 2014 (Shanghai, Chine)
Mars 2013 (Oslo, Norvège)
Janvier 2012 (Milan, Italie)
Décembre 2010 (Manama, Royaume du Bahreïn)
Liste des points focaux pour les centres de catégorie 2
Instituts et Centres sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2).
Partenariat culture
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7,Problèmes émergeant des rapports de 2014 sur l’état de conservation
3. Notant avec regret que les questions relatives aux plans de gestion/systèmes de gestion demeurent une cause sérieuse de préoccupation, demande à tous les États parties de veiller à ce que l’ensemble des biens du patrimoine mondial soit géré de manière à ce que leur valeur universelle exceptionnelle (VUE) ne soit pas menacée et, chaque fois qu’il y a lieu, d’élaborer/actualiser et mettre pleinement en œuvre des plans de gestion/systèmes de gestion ;Avancées sur les problèmes précédemment rapportés
9. Accueille avec satisfaction l’engagement pris par TOTAL en juin 2013 de ne pas explorer ni exploiter de pétrole ou de gaz au sein de sites inscrits sur Liste du patrimoine mondial ainsi que la nouvelle politique sur les sites du patrimoine mondial adoptée par la banque d’investissement HSBC de ne pas sciemment proposer de services financiers soutenant des projets qui menacent les caractéristiques spéciales des biens du patrimoine mondial et, prenant également note des discussions entre le Centre du patrimoine mondial, l’UICN et l’International Petroleum Industry Environmental Conservation Association (IPIECA), demande aux autres compagnies de l’industrie extractive et banques d’investissement de suivre ces exemples afin de consolider davantage l’engagement de non-exploration/exploitation ;Enjeux stratégiques liés à l’état de conservation des biens du patrimoine mondial
11. Rappelant également que les États parties concernés doivent soumettre d’ici le 1er février au Comité par l’intermédiaire du Secrétariat, leurs rapports sur l’état de conservation de biens donnés (paragraphe 169 des Orientations),Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
Brève synthèse
L’Aire de conservation du Parc national du Grand Himalaya se trouve dans le secteur occidental de l’Himalaya, dans l’État indien septentrional de l’Himachal Pradesh. Les 90 540 ha du bien englobent les sources, nées des hautes montagnes glacées et de la fonte des neiges, des fleuves Jiwa Nal, Sainj et Tirthan qui s’écoulent vers l’ouest et du fleuve Parvati qui s’écoule vers le nord‑ouest et qui sont les affluents du Beas, lequel devient ensuite l’Indus. Le bien comprend une amplitude altitudinale allant des hauts sommets alpins de plus de 6 000 mètres d’altitude jusqu’aux forêts riveraines à des altitudes en-dessous de 2 000 mètres. L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya comprend les bassins versants des eaux qui alimentent de façon vitale des millions de personnes vivant en aval.
Le bien se trouve dans l’Himalaya occidental, écologiquement distinct, à la jonction entre deux des grands domaines biogéographiques du monde, le Paléarctique et le domaine indomalais. Avec des éléments biologiques de ces deux domaines, l’aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya protège les forêts touchées par la mousson et les prairies alpines des chaînes frontales de l’Himalaya qui entretiennent un biote unique composé de nombreux écosystèmes distincts et sensibles à l’altitude. On y trouve de nombreuses espèces de plantes et d’animaux endémiques de la région. L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya possède des types distinctifs de forêts de conifères et d’espèces décidues formant des mosaïques d’habitats dans des paysages de vallées aux versants abrupts. Il s’agit d’un réseau d’aires protégées compact, naturel et riche en biodiversité comprenant 25 types de forêts et un riche assemblage associé d’espèces de la faune.
L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya est au cœur d’une vaste région composée d’aires protégées qui forment un îlot de milieux naturels non perturbés dans le paysage de l’Himalaya occidental. La diversité des espèces est riche ; toutefois, c’est dans l’abondance et la santé des populations d’espèces particulières, soutenues par des processus écosystémiques en bonne santé, que l’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya démontre son importance exceptionnelle pour la conservation de la biodiversité.
Critère (x) : L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya est située dans l’écorégion d’importance mondiale des « Forêts tempérées de l’Himalaya occidental ». Le bien protège aussi une partie du « point chaud de la biodiversité » de l’Himalaya défini par Conservation International et de la Zone d’oiseaux endémiques de l’Himalaya occidental de BirdLife International. L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya abrite 805 espèces de plantes vasculaires, 192 espèces de lichens, 12 espèces d’hépatiques et 25 espèces de mousses. Environ 58% des angiospermes sont endémiques de l’Himalaya occidental. Le bien protège aussi quelque 31 espèces de mammifères, 209 espèces d’oiseaux, 9 espèces d’amphibiens, 12 espèces de reptiles et 125 espèces d’insectes. L’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya offre un habitat à 4 mammifères menacés au plan mondial, 3 oiseaux menacés au plan mondial et un grand nombre de plantes médicinales. Les vallées protégées de basse altitude assurent une protection plus complète et une meilleure gestion des habitats importants et des espèces en danger telles que le tragopan de Hastings et le cerf musqué.
Intégrité
Les dimensions du bien sont suffisantes pour garantir le fonctionnement naturel des processus écologiques. Sa topographie accidentée et son inaccessibilité de même que sa situation dans un complexe écologique d’aires protégées beaucoup plus vaste assurent son intégrité. L’amplitude altitudinale ainsi que la diversité des types d’habitats constituent un tampon contre les effets du changement climatique et permettent aux plantes et animaux sensibles à l’altitude de trouver refuge contre la variabilité du climat.
Une zone tampon de 26 560 ha appelée Écozone est définie le long du secteur sud‑ouest du bien. Elle coïncide avec les endroits où les pressions anthropiques sont les plus fortes et elle est gérée conformément aux valeurs fondamentales de l’Aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya. Le bien est également protégé par des systèmes de hautes montagnes au nord-ouest qui comprennent plusieurs parcs nationaux et sanctuaires de faune sauvage, offrant la possibilité d’agrandir progressivement le bien du patrimoine mondial.
Les menaces liées aux établissements humains sont les plus préoccupantes. Elles comprennent l’agriculture, un braconnage localisé, le pâturage traditionnel, les conflits entre l’homme et les animaux et le développement de l’énergie hydroélectrique. L’impact du tourisme est minimal et les routes de randonnée sont étroitement réglementées.
Eléments requis en matière de protection et de gestion
Le bien fait l’objet d’une protection juridique avisée mais celle‑ci doit être renforcée pour assurer, à toutes les zones, un haut niveau de protection cohérent. Les Sanctuaires de faune sauvage du Tirthan et du Sainj sont désignés en reconnaissance de leur importance écologique et zoologique et sont soumis à des objectifs de gestion de la faune, et un niveau plus élevé de protection stricte est fourni au Parc National du Grand Himalaya qui est un parc national. Les parcs nationaux, en vertu de la Loi sur la protection de la faune de 1972, prévoient une protection stricte sans perturbation humaine.
Les limites du bien sont jugées appropriées et un régime de gestion efficace est en vigueur, y compris un plan de gestion global et un financement adéquat. Le bien dispose d'une zone tampon le long de son côté sud-ouest, qui correspond à l'écozone de 26 560 ha, la zone avec la plus forte pression anthropique. Il importe d’accorder une attention constante à la gestion des questions délicates de développement communautaire dans cette zone tampon et dans certains secteurs du bien lui-même.
Pour améliorer la protection, il faudra résoudre avec tact la question des droits d’accès et d’utilisation par les communautés et offrir des moyens d’existence de substitution qui soient respectueux de la conservation du site. Les communautés locales participent aux décisions de gestion ; toutefois, un travail plus approfondi est nécessaire pour responsabiliser pleinement les communautés et continuer de construire un sens profond de soutien et de responsabilité envers l’aire de conservation du Parc National du Grand Himalaya.
Le Sanctuaire de faune sauvage de Sainj, avec ses 120 habitants, et celui de Tirthan, qui est inhabité mais actuellement l'objet de pâturage traditionnel, sont inclus dans le bien. L'inclusion de ces deux Sanctuaires de faune sauvage soutient l'intégrité de la candidature, cependant, il ouvre des préoccupations concernant les impacts du pâturage et des établissements humains. Ces deux aspects sont gérés activement, un processus qui devra être maintenu. L’ampleur et les impacts du pâturage dans les alpages dans la zone du Tirthan doivent être évalués et le pâturage progressivement éliminé, dès que possible. D’autres impacts provenant de petits établissements humains dans le secteur du Sainj doivent aussi être traités dès que possible.
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/6,
2. Rappelant les décisions 35 COM 9B , 36 COM 6 et 36 COM 9B , adoptées respectivement lors de ses 35e (UNESCO, 2011) et 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) sessions,
3. Accueille favorablement le progrès réalisé dans la mise en œuvre de la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités (WHCBS) et dans les activités de renforcement des capacités menées en 2012 et 2013 ;
4. Remercie le Gouvernement suisse pour son soutien continu pour la mise en œuvre de la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités ;
5. Appelle tous les États parties et autres organisations intéressées par le renforcement des capacités à fournir des financements et à soutenir autrement la mise en œuvre de la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités et ses programmes associés aussi bien au niveaux internationaux que régionaux;
6. Reconnaît le rôle de l’UNESCO très important que jouent les centres de catégorie 2 et les centres de renforcement des capacités du patrimoine mondial dans la mise en œuvre de la WHCBS, et leur potentiel à contribuer davantage au renforcement des capacités en général ;
7. Accueille favorablement le progrès réalisé par tous les centres de catégorie 2 du patrimoine mondial dans la mise en œuvre de leurs activités ainsi que les résultats de leur troisième réunion de coordination (Oslo, 5-8 mars 2013), notamment la décision collégiale de réviser – avec le soutien de l’UNESCO – leurs stratégies et plans en appliquant l’approche de la Gestion axées sur les résultats (GAR) afin d’assurer que leurs activités soient liées aux objectifs généraux de l’UNESCO et aux priorités établies par le Comité ;
8. Salue en outre la proposition de renforcement des synergies et de coopération au niveau régional entre les centres de catégorie 2 de l’UNESCO et les chaires UNESCO, les réseaux régionaux UICN et les comités nationaux ICOMOS, et au niveau thématique avec l’ICCROM, les comités scientifiques internationaux de l’ICOMOS et les réseaux UNESCO UNITWIN ;
9. Remercie la Fondation nordique du patrimoine mondial (Oslo, Norvège) pour avoir accueilli la troisième réunion annuelle de coordination des centres de catégorie 2 de l’UNESCO relatif au patrimoine mondial, avec le soutien financier du ministère de l’environnement norvégien ;
10. Demande au Centre du patrimoine mondial et à l’ICCROM de soumettre un rapport d’avancement sur la mise en œuvre de la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités et sur les activités des centres de catégorie 2 de l’UNESCO relatif au patrimoine mondial pour examen par le Comité lors de sa 38e session en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/9,
2. Rappelant la décision 34 COM 13.III , adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010), la décision 35 COM 12C , adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011) et la décision 36 COM 12C , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012) ,
3. Demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de prendre en compte les riches débats ayant eu lieu à sa 37e session, en particulier le renforcement des capacités, la méthodologie et le processus pour les Listes indicatives et les projets en amont des propositions d'inscription, afin d’améliorer le dialogue et la comunication entre toutes les parties prenantes, y compris le Centre du patrimoine mondial, les Bureaux hors-Siège de l'UNESCO, les bureaux régionaux de l'UICN, les comités nationaux de l'ICOMOS, les comités scientifiques internationaux et les programmes de renforcement des capacités de l'ICCROM, ainsi que les centres de catégorie 2 de l’UNESCO relatifs au patrimoine mondial et les universités ;
4. Suggère aux États parties de prendre en compte les études d’impact sur le patrimoine naturel et culturel ;
5. Approuve toutes les actions entreprises pour améliorer les processus et pratiques antérieurs à l’examen par le Comité du patrimoine mondial d’une proposition d'inscription (les « Processus en amont ») et félicite les États parties, les Organisations consultatives et le Centre du patrimoine mondial pour les projets pilotes pour lesquels des progrès ont été faits ;
6. Félicite également l’État partie de la Namibie d’avoir terminé avec succès le projet pilote concernant la mer de sable de Namib ;
7. Prie instamment les États parties concernés qui ne l’ont pas encore fait, de collaborer pleinement en fournissant un soutien technique et financier pour mettre en œuvre les actions requises pour progresser avec les projets pilotes et les encourage à rechercher l’assistance du Centre du patrimoine mondial pour identifier des opportunités pour sécuriser des fonds afin de faire avancer le projet, si nécessaire ;
8. Fait appel à la communauté internationale pour fournir un soutien technique et financier afin d’aider les États parties concernés; qui n’ont pu identifier les ressources adéquates, dans la mise en œuvre de leur projet pilotes,
9. Demande également aux Organisations consultatives et au Centre du patrimoine mondial de rendre compte de l’avancement de la mise en œuvre des projets pilotes, pour étude par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session, en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/10A,
2. Rappelant les Décisions 32 COM 11D, 34 COM 10B.2 , 35 COM 10B et 36 COM 10C adoptées respectivement aux 32e (Québec, 2008), 34e (Brasilia, 2010), 35e (UNESCO, 2011) et 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) sessions,
3. Félicite sincèrement les États parties d’Amérique latine et des Caraïbes pour leurs efforts dans la préparation et la présentation des leurs Rapports périodiques et remercie particulièrement l’ensemble des points focaux et des gestionnaires de sites pour leur participation efficace et leur engagement ;
4. Note avec satisfaction que 32 États parties d’Amérique latine et des Caraïbes ont participé activement à l’exercice du Rapport périodique et que 29 questionnaires de la Section I et 122 questionnaires de la Section II ont été présentés avec succès ;
5. Renouvelle sa satisfaction qu’au moment du lancement du deuxième cycle, 116 projets de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle ont été présentés et accueille favorablement la présentation finale de 66 Déclarations pour leur adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session ;
6. Remercie les autorités d’Argentine, de la Barbade, du Brésil, du Chili, de la République dominicaine et du Mexique pour leur soutien à l’organisation réussie de réunions régionales et sous-régionales en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les bureaux hors-siège de l’UNESCO ;
7. Prends note de l’utilisation réussie de la plateforme internet spéciale comme instrument indispensable pour fournir la documentation complète, recueillie dans la base de données du Centre du patrimoine mondial pour le suivi futur du Plan d’action, et reconnaît l’importance de cet instrument pour le développement de groupes de travail thématiques et de leur programmes ;
8. Accueille avec satisfaction le rapport synthétique et fait sienne la proposition de développer le plan d’action qui sera soumis pour examen au Comité du patrimoine mondial à sa 38e session ;
9. Demande au Centre du patrimoine mondial de développer le plan d’action susmentionné en collaboration avec les États parties de la région, les points focaux et les gestionnaires de site des États parties, les Organisations consultatives, les centres de catégorie 2 de la région relatifs au patrimoine mondial, ainsi que d’autres partenaires ;
10. Prend également note des progrès significatifs effectués concernant l’Inventaire rétrospectif pour les biens de la région, aussi bien en termes de clarification des limites que de modifications mineures de limites, et demande également aux États parties de poursuivre leur participation active en la matière, en particulier lorsque des clarifications ou des modifications de limites ont été demandées par le Comité du patrimoine mondial en rapport à l’évaluation de l’état de conservation des biens respectifs ;
11. Remercie également le Gouvernement d’Espagne d’avoir financé la traduction en espagnol du rapport contenant les résultats du deuxième cycle du rapport périodique, demande en outre au Centre du patrimoine mondial de diffuser largement le rapport parmi les parties prenantes de la région, encourage la publication du rapport dans la série des Cahiers du patrimoine mondial et lance un appel à la communauté internationale pour soutenir cette demande ;
12. Décide que les modifications significatives de limites significatives et les changements de critères (re-nomination) demandées par les États parties en tant que suites du deuxième cycle du Rapport périodique ne seront pas concernés par la limite de deux nominations par État partie par an imposée par le Paragraphe 61 des Orientations , mais seront concernés par la limite totale de quarante-cinq nominations complètes par an. Cette décision s’appliquera aux dates-limite du 1er février 2014 et du 1er février 2015 pour la région d’Amérique latine et des Caraïbes, dates après lesquelles la limite normale établie au Paragraphe 61 sera appliquée ;
13. Encourage les États parties et l’ensemble des autres partenaires et parties prenantes du patrimoine mondial, y compris les centres catégorie 2 de l’UNESCO dans la région, à coopérer activement et à mettre en œuvre les actions nécessaires pour avancer, d’une manière concertée et concrète, vers le développement du Plan d’action ;
14. Encourage également le centre catégorie 2 de l’UNESCO de Zacatecas (Mexique) pour le patrimoine mondial et le centre catégorie 2 de l’UNESCO Lucio Costa de Rio de Janeiro (Brésil) pour la gestion du patrimoine, si nécessaire, à coordonner leurs activités, ainsi que le développement d’outils d’apprentissage en portugais et en espagnol, pour la mise en place de la stratégie de renforcement des capacités et des programmes associés, accueille aussi favorablement l’établissement d’un observatoire de la gestion du patrimoine au Brésil, et lance un appel pour une coopération rapprochée avec le Programme de renforcement des capacités dans les Caraïbes (CCBP) ;
15. Reconnaît le rôle notable joué par les communautés locales, y compris les populations autochtones, dans la gestion des sites de patrimoine culturel et naturel et encourage en outre que les programmes mis en place dans les biens du patrimoine mondial d’Amérique latine et des Caraïbes se concentrent également sur l’implication active et la participation des communautés locales dans leur mise en œuvre et dans la production de bénéfices directes qui en découlent ;
16. Lance également un appel aux États parties pour coopérer en matière de ressources techniques et financières au niveau national afin de mettre en œuvre le Plan d’action, au Centre du patrimoine mondial et aux organisations consultatives pour soutenir sa mise en œuvre.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/10C,
2. Rappelant la décision 36 COM 10A , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Accueille avec satisfaction les progrès réalisés dans le suivi du deuxième cycle du Rapport périodique pour l’Asie et le Pacifique ;
4. Remercie le gouvernement de l'Indonésie pour sa contribution à l'organisation d'un atelier sous régional pour le suivi du deuxième cycle du Rapport périodique ;
5. Remercie également l'Institut du patrimoine mondial de formation et de recherche pour l'Asie et le Pacifique (WHITRAP), le centre de catégorie 2 de l'UNESCO, pour sa contribution à la mise en œuvre du renforcement des capacités intégrées pour le suivi du deuxième cycle du Rapport périodique ;
6. Invite les États parties à mettre activement en œuvre les plans d'action régionaux et les encourage à intensifier leurs contributions à la mise en œuvre des activités de suivi, tout en travaillant en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
7. Demande au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport intermédiaire à sa 38e session en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le Document WHC-13/37.COM/10C,
2. Rappelant la Décision 36 COM 10A, adoptée lors sa 36e session (Saint Petersburg, 2012),
3. Accueille avec satisfaction les progrès réalisés dans le suivi du second cycle du Rapport Périodique dans la Région Afrique ;
4. Remercie le gouvernement de l’Afrique du Sud et le Centre de catégorie 2 de l’UNESCO, le Fond pour le patrimoine africain (FPMA), pour le financement et l’organisation de la conférence sur le patrimoine mondial et le développement durable lors du 40e anniversaire et pour leur contribution à la mise en œuvre d’activités de renforcement de capacités intégrées pour le suivi du second cycle du Rapport Périodique ;
5. Remercie également les gouvernements de Norvège, de Flandres (Belgique), d’Espagne et l’UNDP pour leur contribution financière aux ateliers réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action 2012-2017 pour l’Afrique et son programme de renforcement des capacités régional ;
6. Remercie en outre le gouvernement de Suisse pour le soutien généreux apporté à la publication du premier ouvrage portant sur les sites du patrimoine mondial en Afrique: « le patrimoine mondial africain: une diversité remarquable » ;
7. Invite les États parties à soutenir financièrement et techniquement la mise en œuvre du Plan d’Action Régional (2012-2017) par des activités de suivi en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
8. Réitère sa demande aux États parties de soumettre leurs plans et budgets nationaux, qui devraient être réalisés en accord avec les plans de gestion et de conservation des sites afin de protéger leur valeur universelle exceptionnelle ;
9. Rappelle aux États parties qui ne l’ont pas déjà fait d’envoyer leurs déclarations rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle d’ici le 1 février 2014 au plus tard, ainsi que des clarifications sur les frontières des sites d’ici le 1 décembre 2013 au plus tard ;
10. Encourage les États parties à intensifier leurs contributions au FPMA tout en travaillant en étroite collaboration avec le Fond pour améliorer la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial dans la Région Afrique ;
11. Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, et avec le soutien des États parties, de continuer ses efforts pour coordonner la mise en œuvre du programme de renforcement des capacités régional comme indiqué dans le Plan d’Action 2012-2017 ;
12. Demande également que les États parties, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, portent une attention particulière à la gestion des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison de conflits armés ;
13. Demande en outre que le Centre du patrimoine mondial présente un rapport sur les progrès de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la région Afrique lors de sa 38e session en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/5D,
2. Rappelant les décisions 32 COM 10, 32 COM 10A et 34 COM 5F.1 adoptées à ses 32e (Québec, 2008) et 34e sessions (Brasilia, 2010) respectivement,
3. Accueille avec satisfaction le rapport d’étape sur la mise en œuvre des programmes thématiques du patrimoine mondial ;
4. Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives et avec le soutien des États parties intéressés, de poursuivre ses efforts de mise en œuvre des activités prévues dans le cadre de chacun de ces programmes en 2012-2013 ;
5. Exprime sa gratitude au gouvernement de l’Espagne pour son soutien financier et aux autres États parties pour leur contribution au programme Évolution humaine: adaptations, dispersions et développements sociaux (HEADS) et encourage le développement du centre de catégorie 2 sur l’art rupestre en Espagne afin de favoriser une coopération internationale fertile en matière de recherche, de conservation et de gestion de l’art rupestre ;
6. Demande en outre aux États parties, aux gestionnaires de site et aux instituts de recherche dans la région Afrique de renforcer la collaboration pour appuyer la recherche, la conservation et les activités de sensibilisation dans le domaine de l’évolution humaine et dans la lignée des activités menées dans le cadre du programme HEADS dans la région ;
7. Se félicite également de l’assistance financière et technique procurée par les États parties et par l’Union astronomique internationale à l’initiative « Astronomie et patrimoine mondial » depuis 2003 et encourage également la coopération entre le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, les agences spécialisées et les initiatives scientifiques interdisciplinaires pertinentes en vue de la réalisation d’une Étude thématique globale sur le patrimoine mondial, les sciences et technologies, et en particulier d’études et de travaux de recherche sur le patrimoine technologique lié à l’exploration spatiale ;
8. Encourage également les États parties, les organisations internationales et les autres donateurs à contribuer aux programmes et initiative thématiques et demande en outre qu’un rapport actualisé sur les programmes thématiques soit présenté à la 38e session du Comité du patrimoine mondial en 2014.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/6,
2. Rappelant les décisions 34 COM 9C et 35 COM 6 adoptées respectivement lors de ses 34e (Brasilia, 2010) et 35e (UNESCO, 2011) sessions,
3. Accueille favorablement l’établissement de deux nouveaux centres de catégorie 2 du patrimoine mondial en Espagne et en Italie, ainsi que les progrès réalisés par tous les centres de catégorie 2 par rapport à l’établissement de leur système de gouvernance et la mise en place de leurs activités ;
4. Remercie le Centre international de recherche sur les économies de la culture et des études sur le patrimoine mondial (Turin, Italie) pour avoir accueilli la deuxième rencontre annuelle des centres de catégorie 2 du patrimoine mondial ;
5. Demande à tous les centres de catégorie 2 du patrimoine mondial de s’assurer que leur stratégies, programmes et activités contribuent directement aux buts et objectifs de la Stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités et en général aux actions approuvées dans le cadre du processus légal du patrimoine mondial aux niveaux global et régional, notamment celles faisant suite aux décisions du Comité du patrimoine mondial, de l’Assemblée générale des États parties et fondées sur les résultats de l’exercice de soumission des Rapports périodiques ;
6. Demande également au Centre du patrimoine mondial de soumettre un rapport d’avancement concernant les activités des centres de catégorie 2 du patrimoine mondial pour examen par le Comité lors de sa 37e session en 2013.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/9B,
2. Rappelant les décisions 34 COM 9C et 35 COM 9B, adoptées respectivement à ses 34e (Brasilia, 2010) et 35e (UNESCO, 2011) sessions,
3. Prend note des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités (WHCBS) par diverses parties prenantes dans le domaine du renforcement des capacités,
4. Remercie l’État partie de la Suisse pour son soutien continu à l’Initiative UICN-ICCROM en cours sur le renforcement des capacités relatives au patrimoine mondial,
5. Accueille favorablement le nouveau projet de programme international de renforcement des capacités,
6. Demande aux Organisations consultatives, au Centre du patrimoine mondial, aux Centres de catégorie 2 de l’UNESCO et aux Chaires UNESCO concernées d’aider les États parties à élaborer des programmes régionaux de renforcement des capacités fondés sur les résultats des exercices de soumission de Rapports périodiques et la WHCBS ;
7. Demande au Centre du patrimoine mondial, en coordination avec les Organisations consultatives et les centres de catégorie 2, de continuer à fournir un inventaire des centres de formation dans le domaine du patrimoine dans toutes les régions en vue de partager les expériences et mutualiser les expertises ;
8. Encourage les États parties et la communauté internationale à soutenir à la fois le programme international et les programmes régionaux de renforcement des capacités à mesure qu’ils sont élaborés et mis en œuvre ;
9. Demande également à l’ICCROM de faire rapport, en concertation avec l’UICN, l’ICOMOS et le Centre du patrimoine mondial, sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités (WHCBS) pour examen par le Comité à sa 37e session en 2013.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/10C,
2. Rappelant les décisions 28 COM 16, 7 EXT.COM 5E, 29 COM 5, 30 COM 11E, 32 COM 11D, 34 COM 10B.2 et 35 COM 10B adoptées respectivement lors de ses 28e (Suzhou, 2004), 7e extraordinaire (UNESCO, 2004), 29e (Durban, 2005), 30e (Vilnius, 2006), 32e (Québec, 2008), 34e (Brasilia, 2010) et 35e (UNESCO, 2011) sessions,
3. Reconnait les informations présentées sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du deuxième cycle de l'exercice de soumission de rapports périodiques dans la Région Amérique latine et Caraïbes (LAC) et félicite les États parties des efforts accomplis afin d'atteindre les objectifs fixés dans le cadre du calendrier établi ;
4. Félicite les États parties de la Région LAC de leur implication active et de leur engagement dans l'exercice de soumission de rapports périodiques ;
5. Remercie les États parties de République dominicaine, du Brésil et du Mexique de leur contributions financières et en nature pour l'organisation des réunions sous-régionales;
6. Accueille favorablement l'aide financière à l'exercice de soumission de rapports périodiques, apportée par le fonds en dépôt espagnol pour le patrimoine mondial, les Centres de Catégorie 2, les États parties et les Organisations Consultatives, et les encourage à poursuivre cette aide pour la mise en œuvre de ce processus ;
7. Prend note des progrès accomplis dans le cadre du projet Qhapaq Ñan, coordonné par le Centre du patrimoine mondial, et de la fructueuse coopération entre les institutions nationales issues des différents États parties impliqués visant à faire de cette collaboration une pratique d'excellence pour d'autres propositions d'inscriptions transnationales ou d'inscription de bien en série, comme demandé par la décision 31 COM 12B ;
8. Demande aux États parties de la Région d'Amérique latine et des Caraïbes de compléter et de remettre les questionnaires sur la soumission de rapports périodiques au Centre du patrimoine mondial avant le 31 juillet 2012 ;
9. Demande également au Centre du patrimoine mondial de remettre un rapport final sur les résultats du deuxième cycle d'exercice de soumission de rapports périodiques pour l'Amérique latine et les Caraïbes, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.
En savoir plus sur la décisionLe Centre du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/13,
2. Rappelant la décision 33 COM 7.1, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
3. Prenant note de l’adoption, par la Conférence générale de l’UNESCO à sa 36e session en 2011, de la Recommandation sur les paysages urbains historiques,
4. Reconnaissant la nécessité d’intégrer l’approche méthodologique relative à la Recommandation ci-dessus dans les Orientations,
5. Invite le Directeur du Centre du patrimoine mondial à organiser une réunion d’experts, en consultation avec les Organisations consultatives, afin de réfléchir et de proposer les révisions appropriées aux Orientations à cet égard, y compris l’annexe III, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
6. Prenant en compte l’inscription du bien Rio de Janeiro : paysages cariocas entre les montagnes et la mer (Brésil) sur la Liste du patrimoine mondial à sa présente session, salue l’offre de l’État partie du Brésil d’accueillir la réunion susmentionnée à Rio de Janeiro, avec le soutien du Centre UNESCO régional de catégorie 2 « Lucio Costa » pour la formation à la gestion du patrimoine.
En savoir plus sur la décisionL’Assemblée générale,
1. Ayant examiné les documents WHC-11/18.GA/10 et WHC-11/18.GA/INF.10,
2. Rappelant la décision 35 COM 6 adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Remercie le gouvernement de Bahreïn d'avoir accueilli la première réunion des centres de catégorie 2 associés au patrimoine mondial et des chaires UNESCO et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ;
4. Prend note du rapport de cette réunion, ainsi que des rapports sur les centres de catégorie 2 associés au patrimoine mondial à Bahreïn, au Brésil, en Chine, au Mexique, en Norvège et en Afrique du sud ;
5. Prend également note qu’un rapport actualisé sur les activités des centres de catégorie 2 associés au patrimoine mondial sera présenté pour examen à la 36e session du Comité du patrimoine mondial en 2012.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le Document WHC-11/35.COM/6,
2. Rappelant la Décision 34 COM 9C adoptée lors de sa 34e session (Brasilia, 2010) ;
3. Remercie le gouvernement de Bahreïn d'avoir accueilli la première réunion des centres de Catégorie 2 associés au patrimoine mondial et des chaires UNESCO et des établissements d'enseignement supérieur et de recherche ;
4. Prend note du fait que le rapport de cette réunion sera présenté à l'Assemblée générale des États parties et au Comité;
5. Prend également note avec satisfaction des rapports sur les centres de Catégorie 2 associés au patrimoine mondial à Bahreïn, au Brésil, en Chine, au Mexique, en Norvège et en Afrique du sud ;
6. Rappelle le rôle clé que les centres de Catégorie 2 peuvent jouer dans la mise en œuvre de la stratégie du patrimoine mondial pour le renforcement des capacités, en partenariat avec d'autres centres de formation existants, l'ICCROM et l'UICN;
7. Encourage l'étude de propositions de création de centres de recherche de Catégorie 2 relatifs au patrimoine mondial, en particulier ceux qui assureront la promotion d'une Liste du patrimoine mondial équilibrée, conformément aux orientations de l'UNESCO et aux critères applicables aux instituts et aux centres de Catégorie 2;
8. Demande au Centre du patrimoine mondial de construire sur Internet une page regroupant les activités des centres de Catégorie 2 ;
9. Demande également au Centre du patrimoine mondial de soumettre un rapport actualisé sur les activités des centres de Catégorie 2 associés au patrimoine mondial pour examen lors de sa 36e session en 2012;
10. Demande en outre que le Centre du patrimoine mondial continue d'explorer les possibilités de financement afin d'organiser les activités des centres de Catégorie 2;
11. Encourage les États parties à la Convention de poursuivre le soutien financier assurant la pérennité de ces centres de Catégorie2.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le Document WHC-11/35.COM/10B,
2. Rappelant les Décisions 28 COM 16, 7 EXT.COM 5E, 29 COM 5, 30 COM 11E, 32 COM 11D et 34 COM 10B.2 qu'il a adoptées respectivement à ses 28e session (Suzhou, 2004), 7e session extraordinaire (UNESCO, 2004), 29e session (Durban, 2005), 30e session (Vilnius, 2006), 32e session (Québec, 2008) et 34e session (Brasilia, 2010),
3. Prend acte des progrès accomplis dans le suivi du premier cycle de soumission du Rapport périodique dans la région Amérique latine et les Caraïbes, ainsi que des résultats des activités menées en vue du lancement du deuxième cycle, et en particulier des ateliers sous-régionaux organisés à Zacatecas (Mexique), Rio de Janeiro (Brésil) et Bridgetown (La Barbade) ;
4. Accueille favorablement l'aide financière pour l'exercice de soumission de Rapport périodique offerte par le Fonds-en-dépôt espagnol pour le patrimoine mondial, des centres de catégorie 2 et des États parties et les encourage à continuer de fournir une assistance pour la mise en œuvre du processus ;
5. Félicite les États parties de la région de leurs efforts pour soumettre un projet de déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle avant le lancement officiel de l'exercice de soumission du Rapport périodique, comme demandé dans la Décision 31 COM 11D.1 ;
6. Décide de lancer le deuxième cycle de soumission du Rapport périodique dans la région Amérique latine et les Caraïbes et demande aux États parties de participer activement à ce processus;
7. Salue la création de la plate-forme Internet destinée au suivi et à la mise en œuvre de l'exercice de soumission du Rapport périodique et encourage le Centre du patrimoine mondial, les États parties, les centres de catégorie 2, les Organisations consultatives et les autres partenaires concernés à explorer toutes les possibilités de communication et de coordination que peut offrir cet outil ;
8. Demande également aux États parties de la région Amérique latine et les Caraïbes et aux Organisations consultatives de mener à terme le processus d'examen des déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle afin que le Comité du patrimoine mondial les examine à sa 36e session en 2012 ;
9. Note avec satisfaction les résultats déjà obtenus et demande également au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de continuer à fournir une assistance aux États parties de la région Amérique latine et les Caraïbes dans le cadre du deuxième cycle de soumission du Rapport périodique;
10. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial de le tenir informé de l'état d'avancement de l'exercice de soumission du Rapport périodique à sa 36e session en 2012.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/12A,
2. Rappelant la décision 32 COM 10 adoptée à sa 32e session (Québec, 2008), la décision 33COM14A.2, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009), la décision 34 COM 12 adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010) et la résolution 17GA9, adoptée à la 17e Assemblée générale des États parties (UNESCO, 2009),
3. Note que la Convention du patrimoine mondial voit s'approcher rapidement plusieurs grandes étapes, dont son 40e Anniversaire en 2012, l'inscription potentielle du millième bien sur la Liste du patrimoine mondial et une ratification quasi universelle, et qu'il convient donc de réfléchir aux succès de la Convention et à la meilleure manière dont elle peut évoluer pour répondre aux nouveaux problèmes qui se posent;
4. Reconnaît la participation permanente et non limitée des États parties, des Organisations consultatives, de nombre d'institutions, programmes et réseaux associés à l'UNESCO et d'organisations non gouvernementales dans la promotion et la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, y compris en ce qui concerne le processus transparent de réflexion sur les orientations futures de la Convention;
5. Note également que les documents relatifs au processus de réflexion sur l'avenir de la Convention restent disponibles pour les États parties et autres organisations intéressées à https://whc.unesco.org/fr/avenirdelaconvention;
6. Rappelle également qu'un organe consultatif a été créé en vertu de l'article 20 de son Règlement intérieur, et accueille favorablement les progrès accomplis dans la réflexion sur l'avenir de la Convention à la 35e session du Comité (Siège de l'UNESCO, 2011);
7. Exprime sa satisfaction aux États parties, aux Organisations consultatives, centres UNESCO de catégorie2 spécialisés en patrimoine culturel et naturel, et aux organisations non gouvernementales pour leurs communications écrites sur le cadre global et les activités particulières qui pourraient figurer dans le plan d'action stratégique, ainsi que pour le projet de Vision;
8. Prend note des progrès positifs accomplis dans la mise en place d'un Projet de Plan d'action stratégique et de Vision visant à guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au cours de la décennie 2012-2022, et de la nécessité de poursuivre la réflexion sur le projet de Plan d'action stratégique et de Vision, ainsi que sur les activités qui seront décrites dans le Plan d'action stratégique;
9. Demande au Président du Groupe consultatif et au Centre du patrimoine mondial de réorganiser rapidement et d'affiner encore le Projet de plan d'action stratégique et de Vision, en tenant compte des débats des 33e, 34e et 35e sessions du Comité du patrimoine mondial, des communications écrites reçues, ainsi que des débats de la 17e Assemblée générale des États parties;
10. Décide de transmettre le projet de Plan d'action stratégique et de Vision réorganisé et affiné à la 18e session de l'Assemblée générale des États parties pour examen;
11. Prend note de l'évaluation indépendante de la Stratégie globale et de l'initiative du PACTe, et en particulier de ses recommandations (document WHC-11/35.COM/INF.9A) à transmettre à la 18e session de l'Assemblée générale des États parties pour étude attentive et réflexion, et demande au Centre du patrimoine mondial de solliciter rapidement les commentaires par écrit des États parties sur ce document, pour les faire figurer sur le site Internet du Centre du patrimoine mondial à https://whc.unesco.org/fr/avenirdelaconvention ;
12. Note également la nécessité de mettre en place un Plan de mise en œuvre pour traduire en mesures concrètes les priorités détaillées dans le projet de Plan d'action stratégique et de Vision, ainsi que les priorités pour l'assistance internationale, tel qu'énoncé au paragraphe 235 des Orientations, et demande en outre au Centre du patrimoine mondial de travailler en collaboration avec les Organisations consultatives pour établir un projet de Plan de mise en œuvre incluant des sources potentielles de financement des actions préconisées, pour étude par la 36e session du Comité du patrimoine mondial (2012), en se fondant entre autres sur les audits externes sur la mise en œuvre de la Stratégie globale depuis son lancement en 1994 jusqu'à 2011, et sur l'Initiative de Partenariat pour la conservation (PACTe), sur d'autres documents stratégiques en vigueur (tels que la Stratégie de renforcement des capacités pour le patrimoine mondial et la Stratégie de réduction des risques the catastrophes naturelles), ainsi que sur les recommandations des réunions de groupes de travail d'experts tenues sur:
13. Recommande que la 18e session de l'Assemblée générale des États parties prenne note des documents WHC-11/35.COM/12A, WHC-11/35.COM/12B, WHC-11/35.COM/12C, WHC-11/35.COM/12D et WHC-11/35.COM/INF.7C, parties intégrantes d'un résumé du travail entrepris dans le cadre de la réflexion sur l'avenir de la Convention.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/6,
2. Rappelant la décision 33 COM 6A adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
3. Prend note du rapport d'avancement sur la mise en œuvre des activités du Fonds du patrimoine mondial africain;
4. Accueille avec satisfaction la décision de la 35e Conférence générale de l'UNESCO établissant le Fonds du patrimoine mondial africain en tant que Centre de catégorie2 placé sous l'égide de l'UNESCO;
5. Exprime sa gratitude aux partenaires, à tous les niveaux, pour leur soutien financier et leur assistance au Fonds du patrimoine mondial africain en 2009 et 2010;
6. Encourage le Fonds du patrimoine mondial africain à mettre en place une stratégie de campagne de collecte de fonds au profit d'activités et du Fonds de dotation;
7. Encourage également le Fonds du patrimoine mondial africain et le Centre du patrimoine mondial à définir un ensemble d'activités communes à mettre conjointement en œuvre en Afrique dans le cadre de l'accord UNESCO-Fonds du patrimoine mondial africain, signé en janvier 2010;
8. Demande au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d'avancement sur les activités du Fonds du patrimoine mondial africain, pour examen à sa 35e session en 2011.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/9C,
2. Note l'avancement réalisé dans la révision de la Stratégie globale de formation;
3. Note avec satisfaction la contribution de l'État partie de la Suisse au processus de révision menant à l'élaboration d'une nouvelle Stratégie de renforcement des capacités en patrimoine mondial, et à un programme provisoire de renforcement des capacités en patrimoine mondial;
4. Se félicite des nouveaux développements concernant les Centres de catégorie 2 existants, encourage ces centres à développer des plans stratégiques en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de coordonner leurs activités, le cas échéant, et accueille favorablement l'offre du Royaume de Bahreïn d'accueillir une réunion des centres de catégorie 2 en décembre 2010;
5. Prend également note des importants financements complémentaires nécessaires pour parvenir à établir une Stratégie de renforcement des capacités en patrimoine mondial qui soit complète et efficace;
6. Approuve l'idée de la Stratégie révisée qui passe progressivement d'une vision traditionnelle de la formation à une approche plus large du renforcement des capacités, conformément aux directions stratégiques du Comité du patrimoine mondial (les 5 C);
7. Demande à l'ICCROM, en collaboration avec l'UICN, l'ICOMOS, le Centre du patrimoine mondial, les centres UNESCO de catégorie2 associés au Patrimoine mondial et les Chaires UNESCO, de finaliser une nouvelle Stratégie de renforcement des capacités en patrimoine mondial, telle que présentée dans le document WHC-10/34.COM/9C, en respectant le calendrier figurant dans le document, pour discussion à sa 35e session en 2011;
8. Demande en outre aux États parties d'affecter en priorité les ressources financières complémentaires au financement du renforcement des capacités, en tenant compte des besoins les plus importants décelés au moyen de la nouvelle Stratégie de renforcement des capacités en patrimoine mondial.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/10B,
2. Rappelant les décisions 28 COM 16 adoptée à sa 28e session (Suzhou, 2004), 7 EXT.COM 5E adoptée à sa 7e session extraordinaire (UNESCO, 2004), 29 COM 5 adoptée à sa 29e session (Durban, 2005) et 32 COM 11D adoptée à sa 32e session (Québec, 2008);
3. Prend note des informations fournies sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des décisions pour le suivi du rapport périodique en Amérique latine et les Caraïbes et la préparation pour le deuxième cycle de soumission des rapports périodiques;
4. Reconnaît la collaboration financière et technique fournie par le Fonds-en-dépôt espagnol (SFIT) pour le suivi de l'exercice de soumission des rapports périodiques, et encourage le SFIT à poursuivre ses efforts en vue de la conservation du patrimoine mondial;
5. Se félicite de la collaboration financière à l'exercice de soumission des rapports périodiques, offerte par les bureaux régionaux de l'UNESCO et les centres de catégorie 2, et les encourage également à continuer à fournir une assistance pour la mise en œuvre du processus;
6. Remercie les États parties ayant accueilli des réunions pour leur engagement dans la préservation du patrimoine mondial et la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial;
7. Invite les États parties, le Centre du patrimoine mondial et tous les autres acteurs impliqués dans la protection et la conservation du patrimoine naturel et culturel de la région, à assurer les ressources financières et humaines nécessaires à la mise en œuvre du deuxième cycle de l'exercice de soumission des rapports périodiques;
8. Demande aux États parties, de soumettre les Déclarations rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle requises au Centre du patrimoine mondial avant le 31 Juillet 2010, afin de garantir la mise en œuvre appropriée du deuxième cycle de soumission des rapports périodiques comme demandé par la décision 31 COM 11D.1 ;
9. Demande également aux États parties, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de soumettre le Plan d'action 2011 - 2013 et de préparer un rapport d'avancement sur la mise en œuvre du deuxième cycle de soumission des rapports périodiques pour l'Amérique latine et les Caraïbes, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné les documents WHC-10/34.COM/12A, WHC-10/34.COM/12B et WHC-10/34.COM/14;
2. Rappelant la décision 32 COM 10 adoptée à sa 32e session (Québec, 2008), la décision 33 COM 14A.2 adoptée à sa 33e session (Séville, 2009) et la résolution 17 GA 9 adoptée à la 17e Assemblée générale des États parties (UNESCO, 2009);
3. Note que la Convention du patrimoine mondial approche vite d'un certain nombre d'événements marquants tels que la célébration de son 40e anniversaire en 2012, l'inscription potentielle du 1000e bien sur la Liste du patrimoine mondial, et la ratification quasi universelle, et qu'il convient par conséquent de réfléchir aux succès de la Convention et à sa meilleure évolution possible afin de relever les défis émergents;
4. Prend acte de la participation générale et ouverte des États parties, des Organisations consultatives, des centres UNESCO de catégorie 2 spécialisés en patrimoine culturel et naturel, et des organisations non gouvernementales à la promotion et à la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, notamment en ce qui concerne la transparence du processus de réflexion sur les orientations futures de la Convention;
5. Note également que les documents relatifs au processus de réflexion sur l'avenir de la Convention du patrimoine mondial restent à la disposition des États parties et des autres organisations intéressées qui peuvent les consulter en ligne à l'adresse suivante: https://whc.unesco.org/fr/avenirdelaconvention/;
6. Se félicite des progrès accomplis au niveau de la réflexion sur l'avenir de la Convention à la 34e session du Comité (Brasilia, 2010);
I. Célébration du 40e Anniversaire
7. Prend également acte de la proposition d'axer la célébration du 40e Anniversaire de la Convention du patrimoine mondial en 2012 sur le thème du patrimoine et du développement (WHC-10/34.COM/12B); demande au Centre du patrimoine mondial d'envoyer une lettre circulaire d'ici le 1er septembre 2010, avec une communication sur le thème proposé, et invite les membres du Comité du patrimoine mondial, les États parties et les Organisations consultatives à soumettre par écrit des documents au Centre du patrimoine mondial concernant un thème pour les célébrations de l'année d'anniversaire signalé également dans la communication précitée d'ici le 1er novembre 2010;
8. Encourage les États parties à développer, soutenir et mener à bien des activités en vue de promouvoir l'Anniversaire, y compris au niveau des sites, avec la participation des jeunes, et invite également le Centre du patrimoine mondial à identifier des sources de financement extrabudgétaires complémentaires pour aider à mettre en œuvre le programme d'activités (WHC-10/34.COM/12B);
9. Se réjouit du fait que le Gouvernement du Japon soit disposé à accueillir la dernière manifestation de clôture de l'année anniversaire le 16 novembre 2012 au Japon;
10. Se félicite également de l'initiative de reconnaître et promouvoir les meilleures pratiques dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial et invite en outre la Directrice générale de l'UNESCO à réaliser une étude de faisabilité des mesures possibles pour admettre les meilleures pratiques dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial et communiquer les résultats, le cas échéant, pour considération par le Conseil exécutif à sa session d' avril 2011 et ultérieurement par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011;
11. Demande également au Centre du patrimoine mondial de rendre compte, dans le cadre du rapport sur la réflexion sur l'avenir de la Convention, des progrès réalisés dans l'organisation des célébrations du 40e anniversaire à la 35e session du Comité du patrimoine mondial en 2011;
12. Remercie les États parties de l'Australie, Bahreïn, du Brésil, de la Chine, d'Israël, du Japon, de la Suisse, des Pays-Bas et de la Thaïlande pour le soutien financier et technique aux différentes réunions d'experts internationaux tenues en 2009 et 2010 qui ont contribué à la réflexion sur l'avenir de la Convention.
II. Plan d'action stratégique et Vision de la Convention
13. Rappelant la décision 33 COM 14A.2 par laquelle le Comité a décidé qu'il serait utile d'élaborer un plan d'action stratégique global en vue de guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au cours de la prochaine décennie, et la résolution 17 GA 9 de la 17e Assemblée générale de la Convention qui a demandé de poursuivre les travaux sur le développement de ce plan basé sur les Objectifs stratégiques qui donnent l'ordre de priorité des actions et leur mise en œuvre effective;
14. Note en particulier les progrès positifs accomplis dans la mise en place d'un cadre global pour un Plan d'action stratégique visant à guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au cours de la décennie 2012-2022, la nécessité de continuer à réfléchir au cadre global ainsi qu'aux activités à décrire dans le plan d'action stratégique, et aux questions profondes qui ont été soulevées (annexe A);
15. Note en outre que le travail sur un projet de Vision devrait continuer en tenant compte des problèmes soulevés, du cadre global émergent pour le plan d'action stratégique, et des activités particulières qui y seraient effectivement contenues;;
16. Invite par ailleurs les États parties, les Organisations consultatives, les centres UNESCO de catégorie 2 spécialisés en patrimoine culturel et naturel, et les organisations non gouvernementales, à soumettre par écrit des communications sur le cadre global et les activités particulières qui pourraient figurer dans le plan d'action stratégique, ainsi que le projet de Vision (annexe B), d'ici au 1er novembre 2010;
17. Prend note des centres UNESCO de catégorie 2 spécialisés en patrimoine culturel et naturel, reconnaissant leur importance pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial et encourage la coopération coordonnée entre les centres, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives;
18. Décide de poursuivre la discussion sur le projet de plan d'action stratégique, le projet de Vision et les préparations pour le 40e Anniversaire en 2012 à la 35e session du Comité en 2011 et décide en outre qu'un projet de plan d'action stratégique et de vision devrait être élaboré à la 35e session du Comité pour transmission à la 18e session de l'Assemblée générale, en 2011, pour considération;
III. Améliorations des processus et pratiques avant considération par le Comité du patrimoine mondial d'une proposition d'inscription (processus en amont)
19. Accueille favorablement le rapport de la réunion d'experts sur les «Processus en amont» concernant les propositions d'inscription: approches créatives dans le processus des proposition d'inscription» (Phuket, Thaïlande, 27-29 avril 2010) qui identifie des options en vue d'affiner et augmenter le soutien, le conseil et le retour d'expérience aux États parties tout au long du processus de proposition d'inscription, et encourage le Centre du patrimoine mondial de donner suite aux approches et recommandations de la réunion d'experts de Phuket (Annexe C);
20. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Organisations consultatives et autres organisations concernées, d'inviter un ou deux États parties de chacun des groupes régionaux de l'UNESCO à entreprendre, à titre expérimental, des projets pilotes volontaires associés à l'identification d'options et à la préparation de dossiers de proposition d'inscription, en tenant compte plus particulièrement des paragraphes 4, 5 et 6 de l'annexe C ; demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial de veiller à ce que les projets pilotes soient représentatifs des défis que pose le processus de proposition d'inscription et de rendre compte des progrès accomplis à la 36e session du Comité du patrimoine mondial en 2012, demande de plus au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, dans le cadre de ce processus et pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session, de mener une étude de faisabilité (en tenant compte du coût, du temps disponible, de la praticabilité et des bénéfices nets pour les États parties) des options pour affiner et augmenter le soutien, le conseil et le retour d'information aux États parties tout au long et avant le processus de proposition d'inscription;
21. Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial d'explorer les moyens de renforcer le développement de propositions d'inscription réussies et la protection des biens à travers l'allocation et le suivi de l'Assistance internationale sous l'autorité du Fonds du patrimoine mondial, et de mettre à disposition sur son site Web les meilleures pratiques pour aider à mettre au point les propositions d'inscription ;
22. Encourage également les États parties à explorer, de leur plein gré et si besoin est avec les conseils des Organisations consultatives, l'utilisation effective et efficace de leur Liste indicative.
IV. Méthodes de travail des organes statutaires de la Convention
23. Note par ailleurs le rapport présenté par les participants à la réunion de consultation (tenue à Manama les 16-17 décembre 2009) sur le programme et l'ordre du jour de la réunion d'experts sur les procédures de prise de décisions des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial et adopte les recommandations de l'Annexe D qui définissent le champ d'application, les objectifs, l'ordre du jour et la méthode de sélection des participants de la réunion d'experts sur les procédures de prise de décisions au sein des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial ;
24. Se réjouit de l'offre de l'Australie et de Bahreïn d'accueillir une réunion d'experts à Bahreïn, du 2 au 4 octobre 2010, sur les procédures de prise de décisions des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial en vue d'identifier les possibilités d'améliorer l'efficacité et la transparence de ces procédures ; prend note du document WHC-10/34.COM/14 qui présente les résultats d'une étude de faisabilité sur la possibilité de tenir deux sessions annuelles du Comité du patrimoine mondial ; demande par ailleurs que la réunion d'experts étudie et prépare des mesures afin d'optimiser le travail des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial ; et demande également que la réunion d'experts soumette des propositions pour considération par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session, en 2011.
25. Demande enfin à l'organisateur de la réunion d'experts de Bahreïn d'inclure également l'examen du Règlement intérieur sur la conduite et la participation aux réunions du Comité du patrimoine mondial et, en particulier, sur l'adoption des décisions concernant notamment :
a) L'application de la procédure de vote à bulletin secret au cours de l'adoption des décisions ;
b) Une analyse de la fréquence et du contexte de l'application du vote à bulletin secret au cours de l'adoption des décisions ;
c) Les implications possibles pour l'interprétation des points 25, 26, 40, 41 et 42 et leurs amendements ;
d) La participation de personnes qualifiées dans le domaine du patrimoine culturel et naturel (comme énoncé au point 5.2) et la transmission de leur qualification (comme énoncé au point 5.3) ;
e) L'application du point 45.
En savoir plus sur la décisionLe Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/6A,
2. Rappelant la décision 32 COM 6A adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Prend note du rapport d'avancement dans la mise en oeuvre du Fonds pour le patrimoine mondial africain ;
4. Note avec satisfaction l'excellent travail mené par le Fonds depuis sa création, y compris le soutien apporté aux propositions d'inscription de biens africains sur la Liste du patrimoine mondial, le renforcement des capacités et l'appui apporté à la préparation de plans de gestion pour les biens du patrimoine mondial en Afrique ;
5. Exprime sa gratitude aux partenaires à tous les niveaux pour leur soutien financier et leur assistance au Fonds pour le patrimoine mondial africain ;
6. Fait appel aux États parties à la Convention, à l'Union africaine, aux institutions publiques et privées et aux organisations intergouvernementales et non gouvernementales de continuer à soutenir le Fonds pour le patrimoine mondial africain et à lui apporter leurs contributions, y compris la consolidation du fonds de dotation ;
7. Prend également note de la requête soumise par la République d'Afrique du Sud, afin d'obtenir pour le Fonds l'accréditation en tant que Centre de catégorie 2 sous les auspices de l'UNESCO, dans le cadre du réseau mondial qui soutient la gestion et la conservation du patrimoine ;
8. Encourage le Fonds, avec le Centre du patrimoine mondial, à définir un noyau d'activités à exécuter en Afrique en coopération avec les Organisations consultatives et hiérarchiser ces activités conformément à leurs plans stratégiques et plans d'action ;
9. Demande au Centre du patrimoine mondial de soumettre un rapport d'avancement sur les activités du Fonds pour le patrimoine mondial africain, pour examen à sa 34e session en 2010.
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